Charge mentale et accumulation
Hello tout le monde, Bienvenue dans la communauté Think Minimal.
J'espère que vous allez bien.
Je voulais partager avec vous quelques pensées.
Il me semblait important, pour le premier article de ce blog, de parler de la charge mentale et de l’accumulation.
Nous vivons dans une époque où, finalement, tout va trop vite.
Une époque où nous portons plusieurs casquettes.
Combien d’entre nous jonglent entre le travail, les enfants (pour ceux qui en ont), les activités extrascolaires, les devoirs, les rendez-vous médicaux, la gestion administrative, la maison, la famille, le sport, les amis, les animaux…
La liste peut parfois être très longue.
Cette accumulation de rôles et de responsabilités nous amène finalement à ne presque plus avoir de temps libre.
Ce sentiment d’avoir un rythme effréné, sans pause, sans interruption.
Comme si nous devions remplir le moindre quart d’heure dans notre agenda. Comme si laisser du vide faisait peur.
Il en est de même avec les possessions matérielles.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours eu le sentiment qu’un achat effectué dans un état de tristesse, d’angoisse ou de colère me permettait de m’apaiser.
Je me revois encore, il y a quelques années, m’acheter sur un coup de tête un sac à main beaucoup trop cher pour mon budget, parce que j’en ressentais le besoin.
À ce moment-là, j’étais très triste et j’avais besoin de « camoufler » ce sentiment par un achat qui me rendrait, pensais-je, heureuse.
Avec le temps, l’installation en ménage avec mon compagnon, puis l’arrivée des enfants, j’ai très vite perdu pied. Je me suis noyée dans mes achats, dans tout ce brouhaha d'objets, qui m'encombraient visuellement et mentalement aussi.
Au point d’en arriver à un stade où j’étais angoissée à l’idée de recevoir quelqu’un chez moi à l’improviste.
Moi qui adore recevoir…
J’ai fini par me sentir dépassée par mon quotidien, à ne plus parvenir à m’organiser, car mon environnement n’était pas propice à la réflexion, à la prise de décision, ni à la mise en place d’une organisation.
Je me sentais submergée, fatiguée, à bout de force.
Avec cela, mon manque de confiance en moi s’est accentué.
J’ai perdu confiance en moi, me convainquant que j’étais nulle, désorganisée, incapable d’offrir un espace propice au repos et à la douceur aux personnes que j’aime le plus sur cette terre.
S’est alors installé ce besoin de me comparer à toutes ces mamans « parfaites », celles qui arrivent même à faire des goûters maison pour leurs enfants.
Mon mari, quant à lui, a toujours été très minimaliste.
Possédant peu de choses, seulement l’essentiel.
C’est grâce à lui que j’ai entrepris ce chemin, et que j’en viens aujourd’hui à déposer tout cela ici.
Pour aider, peut-être, des lecteurs qui passeraient par là.
Pour créer une communauté bienveillante, où l’on pourra s’entraider.
Merci par avance pour l’intérêt que vous porterez à ce petit bout de mon histoire — de notre histoire, à Walid et moi.
À très vite dans un nouvel article.
Le moins, mais mieux. Ensemble.
Imane